Monument à la gloire de l’expansion coloniale française. Jean-Baptiste Belloc. (Ce modèle présente une version numérique d’une oeuvre qui n’existe plus aujourd’hui. Il permet de comprendre d’où viennent les fragments présents au JAT de Paris)
Alors sculpteur officiel du ministère des colonies, JB Belloc s’investit dans le projet, soutenu par Eugène Etienne, député d’Oran et chef de file du parti colonial. L’édifice devait être installé sur l’avenue de Rapp dans le 7ème arrondissement mais a été érigé dans le Jardin Colonial au Bois de Vincennes, il fut déplacé en 1922 à la Porte Doré dans le cadre de l’exposition coloniale de 1931, face au Musée permanent des colonies. En 1949, en plein débat sur la décolonisation, le monument fut transféré sur l’esplanade du Château de Vincennes pour retourner à son point de départ, au Jardin Colonial. En 1961 les statues furent dispersées dans tout le parc pour ensuite être regroupées dans les années 80 à l’actuel Jardin tropical de Paris.
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