Au xe siècle, le concile du Puy avait autorisé pour la première fois les reliquaires en ronde-bosse à l’image humaine, d’où la floraison des statues dites « chefs » et des Vierges en majesté, d’abord dans le centre de la France, puis dans tout le pays.
Elle aurait été remplacée par celle offerte par le roi Louis IX ou saint Louis au retour de la septième croisade ; il est attesté que saint Louis est venu en pèlerinage au Puy-Sainte-Marie (Podium sanctae Mariae) en 1254. Faujas de Saint-Fond a pu l’étudier à loisir, il en laissa, en 1778, une description et Veyrenc en exécuta alors une gravure11. Il s’agissait d’une statue en cèdre de 71 cm de haut représentant la Vierge assise sur un trône, l’Enfant Jésus sur les genoux. Si les visages de la Mère et de L’Enfant étaient d’un noir foncé, les mains, en revanche, étaient peintes en blanc. Sur le visage de Marie se détachaient des yeux en verre et un nez démesuré.
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